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Ida Porfido
Ruolo
Professore Associato
Organizzazione
Università degli Studi di Bari Aldo Moro
Dipartimento
DIPARTIMENTO DI LETTERE LINGUE ARTI ITALIANISTICA E CULTURE COMPARATE
Area Scientifica
AREA 10 - Scienze dell'antichità, filologico-letterarie e storico-artistiche
Settore Scientifico Disciplinare
L-LIN/04 - Lingua e Traduzione - Lingua Francese
Settore ERC 1° livello
Non Disponibile
Settore ERC 2° livello
Non Disponibile
Settore ERC 3° livello
Non Disponibile
L’Imposteur de François Marchand (Le Cherche Midi, 2009), Alice Kahn de Pauline Klein (Allia, 2010), Tarnac de Richard Millet (Gallimard, 2010) : voilà trois romans français récents entièrement consacrés à des héros aux allures de tricheurs. Nous avons donc essayé d’interroger ces textes, d’en mettre en évidence les traits communs et les écarts majeurs, de façon à dessiner le portrait de l’imposteur aujourd’hui, dans sa version masculine aussi bien que dans sa version féminine. Autant de « postures » narratives qui, d’un côté, paraissent refléter la condition de l’individu postmoderne en proie aux affres de l’identité ; de l’autre côté, loin d’être un pur effet de miroir, dévoilent le potentiel critique, démystifiant, irrévérencieux du genre en s’attaquant aux différents milieux représentés, en même temps qu’ils donnent libre cours à la créativité de l’artiste en tant que démultiplicateur de possibles.
Que se passe-t-il dans l'existence d'un individu portant un coeur neuf dans un corps déjà mur? Existe-t-il une mémoire affective, voire sentimentale, qui ne saurait etre dissociée de l'organe censé la garder? Le cerveau peut-il réagir de façon incongrue à l'introduction d'une pompe à sang différente de celle dont tout un chacun est doté depuis son premier jour? Qu'en est-il de l'unité du corps et de l'esprit dans ces conditions-là? Autant de questions qui ont sans doute affaire avec la dualité corps-ame ayant toujours cours, malgré les acquis scrientifiques récents, dans l'appréhension la plus répandue des affects et qui se trouvent, dans le deuxième ouvrage en prose (Les bateaux-feux, 1988) d'une écrivaine pétrie de poésie, Maryline Desbiolles, des réponses littéraires autrement intéressantes.
Traduire l'oeuvre d'un écrivain représente toujours, pour un confrère, l'occasion pour une réflexion biaisée sur la littérature et ses enjeux. C'est sans doute ce qui a poussé nombre d'auteurs italiens à participer à l'une des aventures éditoriales les plus intéressantes et méritoires du XXème siécle : "Scrittori tradotti da scrittori", une collection publiée chez Einaudi, de 1985 à 2000. Nous avons choisi de comparer la version d'Un Coeur simple de Lalla Romano (Einaudi, 1994) à une traduction de la meme oeuvre publiée par Mondadori (1990) car ces deux traductions occupent des positions en quelque sorte antagoniques. La première se distingue par sa "désinvolture" envers l'original, tandis que la seconde semble adhérer bien davantage au texte de départ.
Romanzo a carattere fortemente autobiografico, Il Calvario è il primo testo narrativo a firma di Mirbeau, quello che segna il suo ingresso ufficiale nella Repubblica delle Lettere, anche se al prezzo di un enorme scandalo. Il libro, infatti, è esplicitamente incentrato sugli effetti traumatici e devastanti che ha la passione su un temperamento artistico, soprattutto quando l'oggetto d'amore si rivela frivolo, dissoluto e perverso, come la protagonista Juliette.
L'ingordo racconta la fuga precipitosa di un personaggio senza nome che, una notte, commette l'irreparabile nella sua villetta al confine tra Francia e Italia. Trascurando i siti più turistici del Belpaese, in preda all'angoscia egli attraversa in auto quasi tutta la penisola fino a raggiungere Bari, dove entra in contatto con una realtà informe e pittoresca, popolata da personaggi stravaganti che lo iniziano ad esperienze inaudite. Quasi l'assetto urbanistico cartesiano del capoluogo pugliese non riuscisse a contenerne il caos congenito e la forza propulsiva. Quella città misteriosa, tuttavia, non solo si rivela incapace di placare i suoi bisogni esorbitanti, ma presto gli si svela per quello che è: l'immagine speculare, ma capovolta, del passato da cui è fuggito, un luogo della mente in cui si aggirano soltanto duplicati dei suoi fantasmi. Basterà il suo appetito insaziabile per le cose del mondo a restituire senso e incanto all'idea di un altrove?
The book maps out over three sections two decades of research on the relationship between literature and the social imaginary. Firstly exploring this theme through the work of Vallès focusing on his journalistic, fictional, and theatre production. Secondly centring on Mirbeau and related libertarian discourses in 19th century France. Thirdly a snapshot of contemporary French literary production exploring themes such as exclusion, rebellion, and existential nomadism.
Loin d'"écrire le fiel", comme elle l'avait fait dans ses oeuvres précédentes, dans "Trois femmes puissantes" (Prix Goncourt 2009), Marie NDiaye parait envisager un dépassement de tout sentiment venimeux pour aller vers plus de bieveillance. Ce roman, en fait, marque une étape majeure dans son parcours littéraire car il représente une véritable mutation de son appréhension du monde, et par là de sa conception de la littérature.
Explorateur débutant des espaces métropolitains ultramodernes, l’écrivain français contemporain Philippe Vasset s’est donné pour mission de parcourir pendant un an cinquante zones blanches de la carte de Paris n° 2314 OT de l’IGN afin de découvrir ce qui se cache derrière ces espaces « vides » (non habités ou incultes, périphériques et marginaux aux yeux du pouvoir officiel), c’est-à-dire ce qui échappe à la représentation parce que retenu souvent comme non présentable. De fait, Vasset tente de combler, à l’aide d’une écriture qu’il définit lui-même de « spatiale », des lacunes dans la connaissance pour faire exister, littéralement, des non-lieux. Ainsi, particulièrement dans Un livre blanc (Fayard, 2007), cartographie et roman s’entrecroisent continuellement pour composer un « documentaire romancé » ou un « texte-performance » vraiment original : le compte rendu à la fois objectif et subjectif d’une enquête sociologique et littéraire dans les avant-postes de la mutation urbaine.
Explorateur débutant des espaces métropolitains ultramodernes, l’écrivain français contemporain Philippe Vasset s’est donné pour mission de parcourir pendant un an cinquante zones blanches de la carte de Paris n° 2314 OT de l’IGN afin de découvrir ce qui se cache derrière ces espaces « vides » (non habités ou incultes, périphériques et marginaux aux yeux du pouvoir officiel), c’est-à-dire ce qui échappe à la représentation parce que retenu souvent comme non présentable. De fait, Vasset tente de combler, à l’aide d’une écriture qu’il définit lui-même de « spatiale », des lacunes dans la connaissance pour faire exister, littéralement, des non-lieux. Ainsi, particulièrement dans Un livre blanc (Fayard, 2007), cartographie et roman s’entrecroisent continuellement pour composer un « documentaire romancé » ou un « texte-performance » vraiment original : le compte rendu à la fois objectif et subjectif d’une enquête sociologique et littéraire dans les avant-postes de la mutation urbaine.
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